Jules Houdin, acrodanse, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
photo Guillaume Mussau
Jules Houdin, acrodanse, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
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Jules Houdin, acrodanse, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
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Jules Houdin, acrodanse, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
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Jules Houdin, acrodanse, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
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Jules Houdin, acrodanse, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
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Jules Houdin, acrodanse, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
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Jules Houdin, acrodanse, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
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Jules Houdin, acrodanse, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
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Jules Houdin, acrodanse, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
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Jules est né en juin1997 à Saint-Malo. Il rencontre l'univers du cirque en débutant son parcours à l’école de Châtellerault en option cirque.
Il y développe l’acrobatie comme spécialité, puis l’acrodanse en école préparatoire de l’ENACR durant un an et ensuite au CNAC.
Il y affine cette discipline à la fois en solo et en duo avec Guilhem Charrier, à travers l’acrobatie à deux et la danse contact.

Sa pratique acrobatique tend vers la virtuosité en mixant plusieurs styles (breakdance, capoeira, tricking) avec un intérêt croissant pour le mouvement dansé qui, selon lui, sublime la virtuosité du geste acrobatique quand on le marie à la danse.

Son attrait pour le vide et la chute se manifeste dès le plus jeune âge, où le port du casque devient vite indispensable.

Puis son besoin de dépassement vient certainement de sa première discipline pratiquée en autodidacte à partir de l’âge de 15ans, le Parkour/Freerun, chez lui en Bretagne, sur les plages et le mobilier urbain, comme le veut cette jeune discipline. Cette pratique lui permet de se forger un mental fort et une motivation marquée dans ses choix d'orientation de vie comme de niveau de performance.

Pour Jules, la chute porte une dimension mystique et un potentiel évolutif universel qui s’exprime à travers la brutalité de la matière. Son désir de trouver un cadre qui lui permet de se dépasser dans le mouvement acrobatique se concrétise au sein des écoles de cirque, par la rigueur et l’autodiscipline qu'y demandent l'encadrement et les enseignants.

Descendant d’une longue lignée de musiciens, Jules pratique intensivement la guitare et, dans une moindre mesure, le didgeridoo (longue "trompe" en bois, originaire des aborigènes d'Australie) et le hang (instrument de musique acoustique métallique).

À travers la scène, il ressent le besoin d'éveiller des consciences, de faire passer des messages qu'il estime urgents et essentiels à notre époque, à la fois écologiques, politiques et éthiques comme la fragilité et la remise en question de libertés durement acquises par nos prédécesseurs, la "corruptionnabilité" de l'homme ou encore la maltraitance animale.

Pour autant, il rêve aussi de poésie et de moments magiques qui passeraient par le philtre de ses acrobaties.

Il pratique le yoga quotidiennement depuis 7 ans et porte une intension particulière à la dimension spirituelle dans la création et l’acrobatie, ainsi que dans chaque acte de la vie.

"Création sans conscience n’est que ruine de l’âme" (inspiré de la citation de Rabelais dans Pantagruel “Science sans conscience n'est que ruine de l'âme”).