Yannis Gilbert, acrodanse, 34e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo : Vince VDH
Yannis Gilbert, acrodanse, 34e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
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Yannis Gilbert, acrodanse, 34e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
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Yannis Gilbert, acrodanse, 34e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
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Yannis Gilbert, acrodanse, 34e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo : Vince VDH
Yannis Gilbert, acrodanse, 34e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo : Vince VDH
Yannis Gilbert, acrodanse, 34e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo : Vince VDH
Yannis Gilbert, acrodanse, 34e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo : Vince VDH
Yannis Gilbert, acrodanse, 34e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
Photo : Vince VDH
Yannis Gilbert, acrodanse, 34e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
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Yannis GILBERT, 1m73, 68kg, 422/3, cheveux hirsutes, Vierge ascendant Scorpion, acrobate.

Provenant d'une contrée reculée qu'est la Nièvre, Yannis grandit entre arbres et monts, ce qui lui vaut plus tard une forte sensibilité pour la nature et sa préservation. Issu d’une famille très sportive, se frottant à de nombreux sports, tels que le judo ou le cyclisme, il s’émeut du cirque et du plaisir d'être sur scène dès la petite enfance.

Passant du Lycée cirque de 2013 à 2016 à l’école de Cirque de Lyon, formation préparatoire de 2016 à 2018, il intègre le Centre national des arts du cirque/CNAC de Châlons-en-Champagne, en acrodanse d'où il devrait être diplômé en 2022.

Au sein de cette école, il co-crée avec 5 autres étudiants un collectif déterminé à travailler ensemble par la suite, avec une attirance pour l'itinérance en chapiteau. Ainsi il continue de se nourrir et d’explorer d'autres formes de corporalité et de disciplines grâce notamment à la danse, à la bascule hongroise et aux portés acrobatiques, plus précisément la banquine. En parallèle, sa sensibilité politique et sa curiosité le conduisent à représenter les étudiants circassiens au sein du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche artistiques et culturels (CNESERAC).

Après des créations et reprises de répertoires des artistes tels que Kaori Ito, Guy Alloucherie, Mathurin Bolze ou encore Marie Molliens, il est désireux de poursuivre son chemin avec la création d'une forme dans différents lieux où la culture ne brille pas. Une façon de conjuguer deux passions, l'acrobatie et le vélo itinérant, pour transmettre à d'autres la joie de voyager autrement. Cela lui permettra également de côtoyer les arts de la rue, puisque la transhumance artistique s'installe où l'air est bon.

Parallèlement, il construit aussi en collaboration avec 21 autres artistes un projet de collectif multidisciplinaires, T.B.T.F.

Sa conception de l'acrobatie se fonde d’abord sur un profil sportif plutôt qu'artistique : "héritage" de son passé de sportif et de compétiteur, Yannis ne sait pas se délester de son goût rude de l'effort et de la persévérance. Ainsi, avec un large bagage technique très diversifié, il s'autorise toutes les approches possibles pour accéder au mouvement acrobatique ou dansé.

Pour finir, Yannis pourrait être perçu comme un oignon, avec ses multiples couches. Il est un "sur-curieux", débordant d'énergie, voguant entre le trail, la permaculture, le vtt, l'acrobatie, l'apiculture, la création, l'escalade, l'itinérance, le transformisme, le bricolage, la course d'orientation, la famille, la construction. S'impliquer physiquement, activement dans tous ces domaines est une nécessité, à tel point qu’il aspire à finir sa vie dans un concept sociétal en autarcie.