Mael Thierry, mât chinois, 31e promotion du Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne
Photo P Hardy
Mael Thierry, mât chinois, 31e promotion du Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne
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Mael Thierry, mât chinois, 31e promotion du Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne
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Mael Thierry, mât chinois, 31e promotion du Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne
Photo P Hardy
Mael Thierry, mât chinois, 31e promotion du Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne
Photo P Hardy
Mael Thierry, mât chinois, 31e promotion du Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne
Photo G Mussau
Mael Thierry, mât chinois, 31e promotion du Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne
Photo G Mussau
Mael Thierry, mât chinois, 31e promotion du Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne
Photo G Mussau
Mael Thierry, mât chinois, 31e promotion du Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne
Photo G Mussau
Mael Thierry, mât chinois, 31e promotion du Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne
Photo P Hardy

Maël naît en février 1998 à Pau, une ville dans le sud-ouest de la France, proche des montagnes et de l'océan Atlantique.

Sa mère est une ancienne élève du CNAC, et devient par la suite directrice d'une école amateur. Son père quant à lui, crée, seul sa propre école de cirque. Il est donc immergé dans une famille passionnée par cet art qu’il pratique depuis toujours.

Pendant son apprentissage, toujours curieux et enthousiaste de découvrir et d’apprendre, il touche à beaucoup de disciplines différentes, et se voit principalement attiré par le mât chinois.

Parallèlement au cirque, et durant toute son enfance, il s'essaie à de nombreuses activités. Il aime les sports d'extérieur, particulièrement les sports de glisse, et n'apprécie pas du tout la compétition. Il tente d'apprendre à dessiner, en passant par le manga, le graffiti sur papier, sur toile ou sur mur ou encore les dessins plus réalistes. Il commence aussi en autodidacte la guitare pendant ses années de lycée et continue encore d'en jouer.

Après un Bac scientifique, option mathématiques, il se donne deux options très différentes : intégrer une école d'ingénieur et devenir pilote de ligne, ou partir en école de cirque pour devenir artiste. N'imaginant pas sa vie sans le cirque, il décide alors de tenter différentes écoles et se retrouve juste après le lycée en année préparatoire à l’École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois / ENACR. Il suit alors tout le cursus ENACR/CNAC avec mât chinois pour spécialité principale. Il essaie aussi d'approfondir ses connaissances dans beaucoup d'autres spécialités qu'il apprécie particulièrement : le trampoline, les équilibres, le main à main, l'acrobatie.

Pendant son enfance, il adore aller à ses cours de cirque. C'est là qu'il peut profiter du moment présent et oublier le reste, être dans une ambiance accueillante et chaleureuse.

Le mât est aujourd'hui pour lui son lieu d'émancipation. Il aime le lien que cet agrès crée entre l'air et la terre, pouvoir s'élever et défier la gravité. Il a toujours été motivé pour se développer techniquement et apprendre un maximum de vocabulaire.
Il essaie maintenant de travailler son rapport au sol, le rapport entre le sol et le mât, l'horizontalité et la verticalité. Son esprit cartésien influence aussi son style dans les mouvements et sur le mât.

La pratique d’un agrès en solo lui permet néanmoins d’apprécier le travail en collectif, plus riche de rencontres et d’échanges, de plaisirs, tout en se confrontant à des habitudes et des méthodes de travail différentes. A l'ENACR, il rencontre Hector Diaz Mallea, un autre élève en mât chinois dans la même promotion que lui. A force de travailler en commun, il apprend à le connaître et à l’apprécier.

C’est ainsi qu’en dernière année du cursus, un projet artistique collectif se profile et se développe avec Maël et Hector Diaz Mallea au mât chinois, Marica Marinoni à la roue Cyr, et Pablo Peñailillo et Fernando Casado Arevalo en corde lisse.

Leur objectif étant de créer une petite forme qui puisse tourner dans des festivals.